Les Voyages

Dans le cadre de notre BTS nous avons eu  l’occasion de partir tous les 4 durant 1 mois dans un pays étranger lors de l’été 2013. Justine et Thomas, nos deux aventuriers sont partis sur les îles Galápagos située au large de l’Equateur. Antoine est allé en Roumanie,  Pierre et moi-même sommes allés au Québec.  Je souhaite partager avec vous le récit de nos aventures : 

Mon stage au Québec :

Je suis partie durant le mois de Juin en stage dans la province de Québec, au Canada avec Pierre qui participe lui aussi au TNLA. (Voir dans les présentations). Nous avons été accueillis par des familles Québécoises à 50 km de Québec, la capitale. Les fermes comptaient toutes les deux 60 vaches et 200 hectares répartis entre le maïs grain, le soja et l’herbe.

Corps de ferme chez mes maîtres de stage 

Lors de ce mois de stage nous avons donc participé quotidiennement aux travaux de la ferme : traite des vaches, soin des animaux, récolte des foins. Cela a été très intéressant pour nous de découvrir d’autres méthodes de travail et d’agriculture. Nous avons également pu visiter de nombreuses exploitations québécoises et rencontrer des agriculteurs avec qui nous avons pu échanger cela était très enrichissant.

Ferme de 200 vaches que nous avons visitée

Durant les week-ends nous avons également pu faire du tourisme et visiter la ville de Québec et Montréal. Ce stage a été passionnant pour nous et nous a donné le goût et l’envie de continuer à voyager, nous vous encourageons à faire de même et à visiter ce magnifique Pays le Québec, aussi bien pour ses paysages que pour sa population accueillante et chaleureuse !

Tourisme dans la ville de Québec

La stage d'Antoine en Roumanie :

Pour son voyage d’étude, Antoine  a  effectué son stage en Roumanie. Sa motivation était de découvrir l’agriculture de l’Est. C’est à Urziceni qu’il a effectué les 10 premiers jours de son stage, dans un élevage de 500 000 poules pondeuses. Cette exploitation était gérée par 3 frères libanais qui employaient  70 personnes. Ils se sont installés en 2008, auparavant c’était une ferme d’état abandonnée depuis 20 ans.

Antoine accompagné des 2 frères Libanais  

Durant les 20 jours suivant, Antoine a continué sa  découverte des pays de l’est dans une exploitation agricole de 1000 hectares à Fundulea, proche de Bucarest. L’exploitation était gérée cette fois par un Français qui s’est installé en 2000 sur des terres qui étaient en jachères (non cultivées) depuis 10 ans, après la chute du communisme en 1989.

« J’ai eu envie de partir dans l’est de L’Europe, car je voulais voir et comprendre ce type d’agriculture qui évolue très vite et qui est de plus en plus productive. » affirme Antoine. « J’ai été étonné de constater deux type d’agricultures très contrastée : d’un côté une agriculture paysanne travaillant avec des animaux pour la traction du matériel, et de l’autre une agriculture intensive avec du gros matériel performant et des milliers d’hectares. Ce stage m’a également beaucoup apporté au niveau humain, j’ai pu vivre et découvrir  une autre culture que la mienne. Les gens ont été très accueillants avec moi malgré leurs difficultés, ils ont tout fait pour que je sois à l’aise, cela m’a beaucoup  touché. » 

Stage de Justine et Thomas au Galapàgos :

Justine et Thomas sont partis en voyage d’étude sur les îles paradisiaques des Galápagos. Ils ont été accueillis par Giovanni gérant d’une exploitation biologique.

L’île a été formée par des suites d’éruptions volcaniques au large de l’Equateur. L’exploitation se situe dans les montagnes et se compose de 50 hectares principalement composés de forêts utilisées pour faire pâturer les vaches. Il y a 20 vaches sur l’exploitation mais en moyenne seulement 3 sont en période de lactation. Comme tous les travaux la traite des vaches est manuelle. La mécanisation est quasi inexistante sur ces îles. Thomas a très vite regretté sa machine à traire.

Thomas qui trait à la main 

 Ils ont pu découvrir une agriculture rustique et cela faisait parti de leur objectif de découverte,  d’autant  plus dans un pays exotique où les productions sont extrêmement différentes grâce à un climat chaud et humide toute l’année. Dans les montagnes il n’est pas rare qu’il crachine le matin et le soleil apparaît l’après-midi avec des températures de 25°C.  Il faut savoir qu’ils sont partis en juillet : période hivernale.

La forêt renferme une faune et flore exceptionnelles composées d’arbres fruitiers, la cueillette est donc une pratique courante.  Ils ont pu récolter : oranges, pamplemousses, clémentines, avocats et cafés.

Des travaux sont également effectués dans les bananerais, il faut couper les feuilles mortes et récupérer les régimes de bananes. Pour cela ils ont recours à la machette et abattent le bananier pour le récupérer. Le bananier est une plante qui repousse très rapidement. La pratique de la machette était régulière, Justine est devenue une professionnelle : «  Au début on a des cloques et après avoir trouvé la technique, les arbres tombent facilement ».

Justine et sa meilleure amie : la machette !

Ce fut  pour eux une expérience très enrichissante avec une population très accueillante qui vit de peu de chose. Ils ont bien entendu fait un peu de tourisme et profité de leur cadre de travail idyllique.

Grâce à nos expériences, et celles de nos camarades (Nicaragua, États Unis, Canada, Irlande, Burkina Faso, Pays Bas, Suisse), nous avons pu garder des contacts dans nos pays d'accueils, ce qui explique tous les points rouges sur notre carte du monde en haut de notre blog.